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Louis Hébert, apothicaire - 34 cents 1985 - Timbre du Canada

Louis Hébert, apothicaire 1985 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 19 600 000
  • Date d'émission : 30 aoĂ»t 1985
  • Imprimeur : Ashton-Potter Limited
  • Dentelure : 12.5
  • Scott : #1060

Description

Louis Hébert a été une figure de proue dans l'établissement des Européens au Canada. Il fut le premier apothicaire français en Amérique, le premier magistrat du Québec et un des premiers colons de la Nouvelle-France. Hébert est commémoré par l'émission d'un timbre à l'occasion du 45e Congrès international des sciences pharmaceutiques de la Fédération internationale pharmaceutique. Cette rencontre, tenue du 2 au 6 septembre 1985 à Montréal, est organisée par les pharmaciens canadiens qui voient en Louis Hébert le père de leur profession. Fils d'un apothicaire de la Cour, Louis Hébert est né dans un quartier bien fréquenté de Paris en 1575. Peu de choses sont connues de sa jeunesse. On le trouve cependant exerçant le métier d'apothicaire à Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.) de 1604 à 1607 et de 1610 à 1613. Durant ces années, Hébert étudie la flore, soigne les malades et cultive le blé. En 1613, la colonie est capturée par les Britanniques et l'apothicaire doit rentrer en France. Hébert conserve toutefois un bon souvenir de ses voyages en Amérique du Nord. En effet, lorsque Champlain lui suggère de s'établir à Québec, en 1617, Hébert accepte et entraîne en toute hâte sa famille avec lui. Le comptoir de traite est alors dirigé par la Compagnie des marchands qui voit la colonisation comme une menace pour la traite des fourrures et accepte l'arrivée de l'apothicaire à la condition qu'il ne se consacre à l'agriculture qu'à temps libres perdu. Pourtant, dès l'été de 1618, Louis Hébert défriche la terre et plante du blé et des légumes. La saison froide arrivée, il aide les employés de la Compagnie, malades et affamés, à passer l'hiver grâce à ses talents d'apothicaire et aux réserves de nourriture qu'il a accumulées. Champlain, qui apprécie les services du courageux colon, le nomme magistrat de la colonie. Louis Hébert passe les dernières années de sa vie entre les tâches juridiques et médicales, mais continue néanmoins à développer l'agriculture. Il meurt en 1627 à la suite d'une chute. Le motif, une oeuvre du graphiste Clermont Malenfant de Montréal, illustre Louis Hébert au milieu des objets familiers de sa vie dans la colonie. La brindille de sapin baumier qu'il tient et l'argentine, qui sont des herbes médicinales, ainsi que le pilon et le mortier, symbolisent son métier d'apothicaire. Le blé et la faux ont permis à Hébert d'accumuler des réserves de nourriture utilisées par la petite colonie durant les longs mois d'hiver.
Société canadienne des postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste], 1985.

Origine du visuel

Conçu par Clermont Malenfant

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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