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Couverture Chilkat - 8 cents 1974 - Timbre du Canada

Couverture Chilkat 1974 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 13 450 000
  • Date d'émission : 22 février 1974
  • Imprimeur : British American Bank Note Company
  • Dentelure : 12.5 x 12
  • Scott : #572

Erreurs et variétés de la communauté

#TitreSource
#33 Couverture Chilkat - 8 cents 1974 - Timbre du Canada - Bloc de 6 - Oiseau manquant -

Description

Les Indiens de la côte du Pacifique ont créé une société unique en son genre, modelée par leur situation géographique, c'est-à-dire une étroite bande de terre bordée à l'Ouest d'un immense océan et à l'Est de très hautes montagnes. Ils se regroupaient dans des villages dont les habitants étaient habituellement unis par des liens familiaux très étroits. Une même village réunissait parfois plusieurs clans. Chacun d'eux possédait, outre ses biens, un lopin de terre, une pêche réservée et certains privilèges, comme l'usage exclusif de noms, d'emblèmes, de chants, de danses et d'autres actes rituels propres. Par leur naissance, les membres du clan appartenaient à la classe des notables ou au menu peuple. Chacun d'eux héritait d'un rang propre dans la hiérarchie sociale, dont le chef occupait le sommet. Le nom et l'emblème personnel indiquaient le statut social de chaque membre. Ces Indiens avaient aussi des esclaves qu'ils considéraient comme des choses et qui ne faisaient d'ailleurs pas partie du clan. Les biens du clan appartenaient en commun à tous ses membres, mais le chef en contrôlait l'usage.

Chaque notable avait un droit nominal sur certains biens et jouissait aussi de privilèges comme le droit d'exécuter certaines danses. Ces droits étaient héréditaires ou bien le chef les accordait à un notable, qui pouvait alors les transmettre à ses descendants. Les biens matériels étaient partagés au cours d'une fête rituelle très élaborée, connue sous le nom de potlatch. Quand un chef et son clan donnaient un potlatch, ils y invitaient les habitants du village voisin et leur offraient de nombreux présents. Cette fête avait lieu habituellement à l'occasion d'un événement social important, comme la proclamation d'un nouveau chef. Elle permettait au clan d'étaler ses richesses, de faire voir sa prospérité et sa puissance, et de rehausser ainsi son prestige. Au cours de ces cérémonies, qui pouvaient durer plusieurs jours, les notables exécutaient les chants et les danses inhérents à leur titre. Les Indiens de la côte du Pacifique croyaient que des êtres surnaturels habitaient les forêts, les eaux et les parties inférieures du firmament. Lorsqu'ils entraient en contact avec ces dieux, ils pouvaient s'attirer des bienfaits ou des malheurs.

Ils attachaient beaucoup d'importance aux esprits des animaux, surtout à celui du saumon dont dépendait leur mode de vie. Ils croyaient que les esprits des saumons habitaient, sous la mer, une maison semblable à leurs cabanes de bois et y prenaient forme humaine. Quand l'heure de la migration annuelle avait sonné, les esprits redevenaient saumon et retournaient vers les côtes. Il fallait traiter le saumon avec déférence de peur qu'il ne se sente offensé et ne revienne pas l'année suivante. Tous les os de saumon devaient être remis dans la rivière pour que le courant les importe vers la mer à la maison des saumons. Le rite du premier saumon était un autre acte rituel important qui entourait l'arrivée des saumons. La première prise était cuite de façon rituelle et sa chair partagée entre tous les habitants du village; ce n'est qu'ensuite que la pêche pouvait commencer.

Le dessin du costume de cérémonie des Indiens de la côte du Pacifique est l'oeuvre de M. Lewis Parker. La peinture représente un chef kitskan, de la famille des Tsimshian, drapé dans une couverture Chilkat, qui assiste à une potlatch. Le dessin illustrant le timbre du symbolisme graphique reproduit l'oiseau-tonnerre qui ornait la façade d'une cabane kwakuitl et un motif décoratif salish qui représente des nuages flottant au-dessus de montagnes. Il est l'oeuvre de M. Georges Beaupré, qui a aussi réalisé la typographie des deux timbres. À partir de la première émission de 1974, les Postes canadiennes ont recommencé à incorporer une date cachée dans le dessin des timbres. Il s'agit d'une minuscule inscription composée du millésime précédé du symbole (C) par lequel les Postes canadiennes se réservent le droit exclusif de reproduction (copyright) du dessin du timbre.

Origine du visuel

Conçu par Georges Beaupré
D'après une peinture de Lewis Parker
Scène gravée par George Arthur Gundersen

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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