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Louis Hémon, Maria Chapdelaine - 8 cents 1975 - Timbre du Canada

Louis Hémon, Maria Chapdelaine 1975 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 13 550 000
  • Date d'émission : 15 mai 1975
  • Imprimeur : Ashton-Potter Limited
  • Dentelure : 13
  • Scott : #659

Description

Louis Hémon est né en 1880, à Brest, en France. À Paris, il étudie le droit et les langues orientales modernes, études dont il ne tarde pas à se lasser et qu'il abandonne. En 1903, il part sans crier gare pour l'Angleterre où il travaille comme commis. Il est également correspondant pour des revues Erançaises de sport et d'automobile. Il écrit quelques nouvelles et trois romans. Hémon en vient à se considérer comme «un chercheur professionnel». Pour lui, vivre, c'est voyager ça et là, c'est voir, c'est comprendre. En 1911, désireux de s'en aller plus loin encore et de voir ce qu'il était advenu du petit groupe de ses ancêtres qui avait traversé l'océan des siècles auparavant, il vient au Canada. Au Canada, il doit affronter un combat plus rude, un climat plus rigoureux et surtout une atmosphère de cruauté primitive propre à un pays jeune qui va de l'avant et qui n'a pas le temps de s'apitoyer sur le sort de ceux qui échouent ni de relever ceux qui tombent en cours de route. La survie de la culture française en Amérique du Nord l'impressionne; Québec, dit-il, du haut de sa falaise, contemple sans l'ombre d'une angoisse, cette multitude d'envahisseurs (les immigrants) qui traversent le fleuve. Québec sait bien que rien au monde ne pourrait violer ce jardin à la française qu'elle a créé a vec dévotion. L'auteur s'établit dans la région du Lac Saint-Jean. Il travaille dans une Eerme près de Péribonka. Inspiré par les habitants de la région, il écrit«Maria Chapdelaine», portrait réaliste de la vie de ces paysans. Certains nationalistes du Québec critiquent le roman; il lui préfèrent la présentationplus romanesque du terroir à laquelle ils étaient habitués. Les habitants, outrés de se voir ainsi personnifiés, jettent la statue de Louis Hémon dans la rivière Péribonka. Néanmoins, l'admiration que suscite le roman en Europe contribue à le rendre populaire au Canada. Louis Hémon ne devaitpas connaître cette gloire. En 1913, la fièvre des voyages le reprend; en route vers les Rocheuses, il meurt écrasé par un train. La vignette de Louis Hémon est la reproduction d'une oeuvre de Clarence Gagnon. Il s'agit d'une des cinquante-quatre illustrations de l'édition de «Maria Chapdelaine», publiée en 1933, par Mornay, Paris, France. Elle est reproduite avec l'aimable autorisation de la McMichael Canadien Collection, Kleinburg, (Ontario) qui possède les cinquante-quatre originaux.
Canada. Ministère des Postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste], 1975.

Origine du visuel

D'après une illustration de Clarence Alphonse Gagnon
Conçu par Hal Wallis

Oeuvre original

Clarence Alphonse Gagnon, « Maria Chapdelaine », 1928
Collection d'art canadien McMichael, Kleinburg, Ontario

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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