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Enseignement agricole - 8 cents 1974 - Timbre du Canada

Enseignement agricole 1974 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 24 072 500
  • Date d'émission : 12 juillet 1974
  • Imprimeur : Ashton-Potter Limited
  • Dentelure : 12 x 12.5
  • Scott : #640

Description

Bien que les régions nordiques ne se prêtent pas facilement à l'agriculture, les efforts du Canada dans ce domaine ont été couronnés de succès, puisque la production agricole de notre pays est suffisante pour satisfaire nos besoins nationaux et alimenter des millions d'habitants d'autres pays. Le Canada a donc pu affecter ses ressources au développement d'autres industries et passer d'une société rurale à une société urbaine. De nos jours, l'agriculture est encore le secteur de l'économie où l'accroissement de la productivité est le plus rapide, et ceci est attribuable en grande partie à l'excellence de nos travaux de recherche en agriculture. En effet, les écoles d'agriculture ont toujours été au coeur des progrès agricoles au pays. Déjà sous le Régime français on enseignait cette discipline. Mais la première école d'agriculture moderne fut l'École supérieure d'agriculture fondée en 1859, à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. L'Ontario Agricultural Collège, aujourd'hui rattaché à l'Université de Guelph, ouvrit ses portes en 1874 et célèbre cette année son centenaire. Connue initialement sous le nom d'Ontario School of Agriculture, cette institution a dès le début associé enseignement et recherche. En 1874, l'école ouvrit la première station agronomique au pays. Au début, les recherches étaient simples et constituaient un complément à l'enseignement dispensé aux étudiants, car l'école avait pour but premier de former des agriculteurs. Avec les années, cependant, l'Ontario School of Agriculture et les autres institutions semblables en sont venus à former du personnel de recherche et à mener des recherches fondamentales pluridisciplinaires. En 1870, le Canada fit l'acquisition des Territoires du Nord-Ouest qui comprenaient alors l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba actuels où l'on trouve une étonnante diversité de sols et de conditions climatiques. Malgré toute leur expérience et leur connaissance du milieu, la majorité des agriculteurs ne pouvait à elle seule venir à bout des obstacles que posait cette variété de sols. Le gouvernement fédéral créa alors en 1886 cinq fermes d'expérimentation qu'il plaça sous la direction du professeur William Saunders. Il était entendu que les résultats des expériences seraient diffusés dans la population, mais malgré tout, un sentiment de méfiance persistait. Selon un critique, cette formule serait «dix fois plus coûteuse que profitable» et un agriculteur qui appliquerait les plans proposés «subirait des pertes chaque année». Heureusement, on ne se rallia plus à cette opinion, et au début du vingtième siècle, les centres de recherche agricole purent se développer parallèlement à la prolifération des nouvelles agglomérations rurales. Les résultats obtenus grâce à l'enseignement et à la recherche sont prodigieux. Les hommes de science ont mis au point des techniques précises de classement des graminées qui placent notre pays au premier rang sur les marchés mondiaux. L'amélioration des méthodes d'entreposage et de traitement des aliments a rendu notre pays très autonome en ce qui concerne la production de fruits et de légumes. En outre, le Canada est à l'avant-garde dans le domaine de la télédétection appliquée à l'inventaire des cultures. Nos chercheurs se sont aussi beaucoup intéressés aux animaux. En fait, les recherches sur l'alimentation des animaux ont précédé les études sur la nutrition humaine. Nos instituts nationaux de recherches ont amélioré la plupart des produits cultivés au pays pour les adapter à nos conditions climatiques, obtenir un rendement productif optimal et en améliorer la qualité et la résistance aux maladies. La rouille du blé, par exemple, a été une véritable obsession pour les agriculteurs de l'Ouest canadien pendant de nombreuses années. Cette menace put être éloignée, pendant un certain temps, grâce à une variété de blé créée au Minnesota, le blé Thatcher, mais au début des années 50 apparut une nouvelle forme de rouille plus virulente appelée race 15B. Heureusement, les améliorateurs de plants du laboratoire de recherche sur la rouille, de Winnipeg, avaient pressenti cette menace et avaient créé une variété de blé appelée Selkirk. Sur une période de dix ans, les agriculteurs qui avaient abandonné le blé Thatcher au profit du blé Selkirk économisèrent 386 millions de dollars. On a en outre évalué que les recherches sur la rouille ont permis de réaliser des économies de 185 millions de dollars par année. On applique maintenant à la solution des problèmes administratifs, sociologiques et techniques de l'agriculteur cette méthode scientifique qui a donné de si bons résultats. À l'occasion du centenaire de la fondation de l'Ontario Agricultural College, les Postes canadiennes comptent émettre un timbre pour honorer le travail des éducateurs et des hommes de science qui oeuvrent dans le domaine de l'agriculture. Ce timbre commémoratif est l'oeuvre commune de Mary Brett, de Patrick Cowley-Brown et d'Allan McAllister, tous d'Ottawa.
Canada. Ministère des postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste], 1974.

Origine du visuel

Conçu par Allan J. McAllister
Conçu par Mary Brett
Conçu par Patrick George Cowley-Brown

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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