Philacanada - Cornelius Krieghoff, peintre, 1815-1872 - 8 cents 1972 - Timbre du Canada - Valeur des timbres canadiens

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Cornelius Krieghoff, peintre, 1815-1872 - 8 cents 1972 - Timbre du Canada

Cornelius Krieghoff, peintre, 1815-1872 1972 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 29 600 000
  • Date d'émission : 29 novembre 1972
  • Imprimeur : British American Bank Note Company
  • Dentelure : 12.5
  • Scott : #610

Description

L'un de nos plus grands pionniers de l'art, auteur de plus de 700 tableaux, aurait pu ne jamais faire du Canada sa patrie si, en 1837, une jeune et ravissante Canadienne n'était pas allée à New York. Cornelius Krieghoff échoua, cette année-là, à New York où il rencontra Louise Gautier, dite Saint-Germain, de Longueuil, près de Montréal. Nous ne savons pas grand chose des pérégrinations du couple jusqu'au début des années 40, où nous les trouvons vivant à Longueuil, avec la famille Gautier. Louise, leur fille, Emily, et le reste de la famille Gautier apparaissent dans beaucoup des tableaux qu'il peignit à cette époque. Le studio de Krieghoff et la maison des Gautier étaient les lieux des rendez-vous favoris des villageois et il semble que Krieghoff jouissait d'une très grande popularité car c'était un homme aimable et plein d'humour, doublé d'un ami loyal. Cornelius pouvait à peine gagner sa vie à Montréal car les bourgeois de la ville préféraient aux paysages canadiens les reproductions de tableaux de maîtres européens. Pendant un certain temps, Krieghoff dut, par nécessité pécuniaire, occuper un emploi de peintre d'enseignes. Il semble que l'influence de Louise cessa d'agir sur Krieghoff lorsqu'il rencontra John Budden, en 1853. Deux ans auparavant, Budden qui était l'un des associés d'une entreprise d'encanteurs, avait emporté quelques-uns des tableaux de Krieghoff à Québec. Lorsqu'il revint à Montréal, en 1853, il trouva les Krieghoff dans la plus grande gêne et leur proposa de gagner Québec où Krieghoff serait, selon lui, beaucoup plus apprécié. Grâce à cette décision Krieghoff allait connaître les plus belles années de sa carrière d'artiste. Le paysage de Québec était tout autre que celui de Montréal et exigeait de nouvelles ressources de Krieghoff. Il releva le défi et de 1854 à 1860, la période la plus productive de sa vie, il réalisa des progrès constants. Cependant, après 1860, il cessa de s'améliorer et son évolution demeura stationnaire pendant 3 ans. La période 1864-1867 vit son art décliner tant du point de vue de la qualité que de celui de la quantité, bien qu'il exécutât quelques-unes de ses plus belles oeuvres après 1864. Nous ne savons pas ce qu'il advint de lui entre 1866 et 1870 sinon qu'il se rendit à Chicago pour vivre avec sa fille et son gendre. Un grand changement s'opéra en lui après 1867. Il ne ressentait plus le besoin impérieux de travailler et sa belle vitalité créatrice ne l'habitait plus. Il revint au Canada en 1871, pour rendre visite à ses anciens amis. La réunion fut teintée de tristesse. Budden le pressa de reprendre ses pinceaux. Son énergie réapparut pendant un certain temps durant lequel il peignit quatre ou cinq de ses meilleurs tableaux, dont «La forge», que reproduit le nouveau timbre canadien. L'accueil chaleureux réservé aux visiteurs affluant dans l'atelier nous donne un aperçu de l'hospitalité de «l'habitant» au milieu de l'hiver. Mais Cornelius était partagé entre son amour pour sa fille et pour son pays d'adoption où il avait passé 19 ans de sa vie. Il revint à Chicago et peu après, alors qu'il écrivait à John Budden, lui parlant des jours heureux passés dans le pays qu'il avait fait sien, il mourut d'une défaillance cardiaque. Les tableaux de Krieghoff sont aussi importants, comme documents sociaux, qu'ils le sont comme oeuvres d'art car ils dépeignent la vie et l'esprit du Québec. Ils débordent d'enthousiasme et reproduisent avec précision le travail, les jeux et les costumes des personnes de son entourage et le cadre où elles vivaient.
Canada. Ministère des Postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste]. 1972.

Origine du visuel

D'après une peinture de Cornelius Krieghoff
Conçu par William Rueter

Oeuvre original

Cornelius Krieghoff, « The Blacksmith's Shop », 1871
Musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto, Ontario

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1972 Canada SC #610 Cornelius Krieghoff, painter, 1815-1872 8 Cent Stamp FDC 6.00 $ 18 j 12 h restant

Note

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